samedi 22 octobre 2011

Retour sur Paris

22 Octobre 2011
Départ en taxi de Mamallapuram pour l’aéroport de Chennai. Le dernier trajet en voiture sera a la hauteur de la conduite indienne... Le chauffeur est jeune, et sa voiture récente, ça nous change de Sethu et son ambassador. Heureusement la route n'est pas trop chargée, mais les dangers de la journée sont exacerbés... jambes de piétons courant dans la lumière des phares, vaches traversant en courant l'autoroute (... ça court vite une vache), vache étendue au milieu de la route (ça passe pas toujours...). Bref, content d'arriver en un seul morceau (et en 1 heure au lieu des 2 annoncées !).
Longue attente, mais heureusement l'enregistrement des bagage commence tôt (a 1 heure pour un vol a 4h45...) ce qui va nous occuper (les boutiques de l’aéroport ne sont pas vraiment folichonne, tant pis on gardera nos roupies !).
Tentative de dormir dans le vol Chennai-Doha, mais l'odeur du petit déjeuner épicé servi aux indiens ne facilite pas les choses... Le second vol Doha-Paris est plus confortable (étonnant de voir la différence de traitement de Qatar airways entre le vol Chennai-Doha et le vol Doha-Paris...) et arrivée a Paris avec un température bien fraîche.
Paris nous paraît étrangement feutré, calme et propre ! Mais on est content de revenir, les couleurs automnales sont belles seule la fraîcheur du temps nous dérange.

vendredi 21 octobre 2011

Mahabalipuram j2

21/10/2011
Pas de réveil ce matin mais nous sommes réveillés tôt, la chambre est une étuve et les volets n'existent pas en Inde. Après un petit déjeuner a base de pancakes dans un bouiboui pour touristes entoures de français, nous partons visiter le temple du rivage qui s’avère rikiki et plutôt décevant, donc visite plus que rapide! Puis agréable ballade sous le soleil qui tape déjà bien fort d'un ensemble appelé "descente du Gange" compose de diverses sculptures, de temples et de grottes creusées dans la roche. Nous rentrons nous poser un peu a l’hôtel en attendant 12h l'heure du Check Out, heure a partir de laquelle nous sommes condamnés a errer en attendant notre taxi a 10 heure du soir pour l’aéroport de Chennai, puis a errer encore 4 heures a l’aéroport en attendant notre vol. Nous nous réservons la visite d'un dernier temple situe a 1km du village pour la fin d’après midi quand il fera plus frais, en attendant internet café, shopping et bullage sur une terrasse en sirotant un bon jus de fruits sont au programme...
Et a notre retour nous ne manquerons pas d'ajouter nos plus belles photos !



jeudi 20 octobre 2011

Mahabalipuram ou Mamallapuram



Réveil a 5 h du mat par notre voisin le Muezzin (on s'habitue !), un petit passage par notre boulangerie préférée et nous voici en route pour Mahabalipuram. La route est très bonne, peu de villes (ici il n'y a pas de village !) et un paysage assez monotone, si on excepte la traversée de quelques marais salants. Arrivés a destination (2.30H tout de meme pour faire un peu plus de 100 Km), nous dégotons une petite chambre pas trop chère et relativement correcte (au bout de 3 semaines on s'habitue...) et c'est avec plaisir que nous rendons sa liberté a notre chauffeur ! La journée ne sera pas très productive, on prend notre temps pour visiter le village (Si, finalement il existe des villages d’à peine 12 000 habitants), faire la sieste (il fait chaud), se balader sur la plage (super sale), se faire mater (Hélène connait un succès fou en Inde), voire même se faire filmer (on doit nous confondre avec des stars d'hollywood, du genre brad pitt et madame machin !). On en profite pour admirer le shore temple, depuis l’extérieur, dans la lumière du crépuscule. Pas mal de touristes ici, la bande du village située prés de la côte semble dédiée aux touristes occidentaux (beaucoup de français), a l’intérieur des terres un vrai village indien ; bruyant et grouillant de monde.
Demain, visite des temples et bullage en attendant de se rendre a l’aéroport (l’hôtel nous a propose un prix correct pour le trajet en taxi) a 10 H du soir. Nous retrouverons avec "plaisir" l’aéroport de Chennai pour, une nouvelle fois, poireauter quelques heures avant de prendre notre avion.


mercredi 19 octobre 2011

Gingee

19/10/2011
Départ ce matin de bonne heure, de toute façon on était réveillés de très bonne heure grâce a l'appel du Muezzin (on loge dans le quartier musulman). Environ 1h30 de route pour atteindre la ville de Gingee ou nous attend un décor hallucinant effectivement digne d'un film d'indiana jones ou d'un décor de Lara Croft. Il s'agit d'un grand ensemble de 6km2 dans un paysage de collines rocheuse polies par le temps, constitué de plusieurs tours, temples, forts, palais, bassins et entouré de rizières. Quand nous arrivons l'endroit est désert hormis a l’entrée quelques indiennes tondant la pelouse a la main. Il fait déjà très chaud et ça grimpe sacrément dur nous mettrons 1h30 d'escaliers très raides (et perdrons 5 litres d'eau) pour atteindre le fort en haut de la colline ou nous attend une vue des plus splendide. En descendant nous croisons plusieurs singes dont des mamans singes avec leurs bébés accrochés sur le ventre (même Patrice qui a peur des singes est attendri...). Nous terminons la visite par un immense temple désaffecté et encore une fois complétement désert. Nous rentrons a Pondicherry totalement lessivés et passons le début d’après midi a faire la sieste (mais sommes encore réveillés par le muezzin). Ensuite nous repartons nous balader en ville. Il y a vraiment une ambiance particulière dans cette ville enfin dans le quartier blanc, tout un quartier français ou vivent beaucoup d’expatriés occidentaux, des noms de rue en Français, des gendarmes avec des Képis.... mais aussi un grand nombre de gens vivants dans la rue. Nous visitons un Ashram (ashram de sri Aurobindo) ou nous ne trainons pas car pas franchement a l'aise dans cette drôle d’atmosphère, nous préférons nous poser pour méditer sur des rochers face a la mer. Nous finissons la journée par une dernière visite dans le super marché couvert, demain départ pour Mahallabipuram (vraiment pas sure de l'orthographe mais je n'ai pas le guide sous la main), qui marquera la dernière étape de notre voyage.



mardi 18 octobre 2011

Auroville et big beach

18/10/2011
Après une nuit au calme dans notre charmante petite chambre sur les toits et un petit déjeuner dans une boulangerie française (croissants, pains au chocolat et aux raisins, le tout servi par une jeune indienne francophone), nous décidons de rendre visite aux Aurovilliens. Auroville est une cité utopique et internationale de 2000 âmes créée a la fin des années 60, basée sur le partage des richesses, l'entraide, le travail manuel et une quête spirituelle en dehors de toute religion (très réducteur mais on vous la fait court). Pas grand chose a voir sur la ville en elle même car elle est très étendue et l’accès n'est pas évident. Un centre d'information touristique présente la philosophie mise en pratique a Auroville et on peut ensuite accéder au cœur de la cite : le Matrimandir. Il s'agit d'une énorme boule dorée au design futuriste, nous ne pouvons pas accéder a l’intérieur qui est reserve aux Aurovilliens (lieu de méditation). Nous finissons la visite par des boutiques d'artisanat (très beaux produits) dont les articles sont le fruit de la communauté, puis par un petit repas a la cafeteria.
Histoire de profiter d'un autre aspect de l'inde (ses superbes plages désertes), nous nous dirigeons vers le sud direction Big beach, une plage conseillée par Ilyas.
La plage est quasi déserte hormis quelques pêcheurs, Patrice se jette a l'eau pendant que je répond aux sollicitations des pêcheurs qui proposent des ballades en bateau. Il fait chaud, très chaud et je manque de me sentir mal, du coup nous rejoignons l'ombre d'une forêt de palmiers. Il flotte sur cette plage une odeur pas franchement agréable, mélange de gasoil et de poissons pourris (effectivement il y a des cadavres de poissons), Patrice reste insensible a ces odeurs et batifole dans l'eau, embête les crabes et ramasse des coquillages géants... Retour dans notre Guesthouse et petite pause sur la terrasse propice a la farniente
Demain départ de bonne heure, pour aller jouer les indiana jones dans la ville fortifiée de Gingee

lundi 17 octobre 2011

En route pour Pondicherry

17-Octobre 2011
Aujourd'hui c'est un jour spécial en Inde, c'est le jour des élections. Sur le bord de la route, de blanc vêtus (les hommes) les indiens font la queue devant des bureaux de vote sévèrement gardés par des policiers, le tout installé sous des tentes magnifiques et très colorées. Se déplaçant en cortèges bruyants, souvent composés d'un camion avec haut-parleur, de nombreux 4x4 et d'une horde de motos les partisans et candidats battent la campagne en quête de quelques voix supplémentaires. Les votants s'entassent dans des petits camions et des rickshaw (on se demande a combien ils sont capable de tenir dans un rickshaw, mais c'est vraiment impressionnant !), les candidats (tous bien gras et avec d'imposantes moustaches) trônent sur leurs 4x4 rutilants....
Le paysage est assez similaire au jour précédent, la région est une importante productrice de riz, ces terres riches expliquant la puissance des civilisations nées ici. Davantage de bétail, bœufs et chèvres principalement (bien sur souvent au milieu de la route...)
Visite du temple de Kumbakonan. Le cadre nous surprend, propre, entretenu et particulièrement vide de monde, si ce n'est des gamins jouant au cricket. Les fonds de l'UNESCO sont passés par la... Donc seuls touristes du site, on se fait embarquer pour la visite du cœur du temple par un Sadhu (bénédiction, présentation sommaire des divinités en tamoul et... demande de don...), puis le gardien du temple nous impose une visite express de quelques peintures et sculptures (plutôt sympa avec sculpture de Shiva musicale et des détails intéressants) et demande de "money"... Bien sur l'un comme l'autre font la gueule devant nos donations, un grand classique du genre bien indique dans les guides... Sinon le temple est plutôt sympa, notamment par la qualité des sculptures extérieures, mais beaucoup moins impressionnant que le temple de Tanjore.
Quelques kilomètres plus tard (ce qui peut vouloir dire beaucoup plus tard...) nous visitons le temple de Gangaikondacholapuram (imprononçable !). Encore une fois le cadre est nickel, pelouse entretenue et tout... un vrai plaisir pour nos voutes plantaires. Bon, le cœur du temple ferme juste a notre arrivée, mais la visite extérieure du temple est vraiment sympa, nous prenons le temps de flâner et de se poser. Pas mal de petits couples et globalement peu de touristes. Nous apprécions particulièrement le gros Nandi situé devant le temple. Encore une fois des l’extérieur du temple est richement orné (sculptures et peintures).
Nous ne visiterons pas le temple de Chidanbaram (ferme entre 12H et 16H -comme tous les temples), qui d’extérieur ressemble pas mal a celui de Madurai (4 gigantesque Gopuram charges et colores). Ce n'est pas grave... il y aura d'autres temples !
Les derniers kilomètres jusqu’à Pondicherry sont particulièrement éprouvants avec une route extrêmement chargée et une conduite qui devient nettement plus sportive....
Au bout de 7 heures de route nous voici arrivés... La chambre est charmante et nous change agréablement des hôtels sans âme de Madurai et Tanjore.
La visite de la ville blanche (ancienne ville coloniale) tranche fortement avec l'Inde que nous avons rencontrée jusqu’à présent : rue propres, larges et dessinées en angles droits. Les rues nous semblent désertés tellement la circulation est faible, il règne un calme presque inquiétant... Front de mer qui pourrait être celui d'une station balnéaire du sud de l'Europe, gagnée par la décrépitude. La ville noire (quartier Indien) est beaucoup plus vivante et, surprise, fait beaucoup plus moderne que toutes les grandes villes croisées jusqu’à maintenant. La circulation est dense, les klaxons toujours présents, le flot de piétons et motos se déverse dans la Gandhi road, pas d'erreur on est bien en Inde, mais l’atmosphère est différente. Nous flânons dans le marche couvert, riche en couleurs et parfums (pour une fois majoritairement agréables !), marchands de fruits, légumes, épices, quincaillerie, fleurs.... un régal, nous reviendrons !
La journée s’achève dans un restau français, tenu par des français, avec comme clients des français ou nous mangeons des steak frites et c'est bien bon ! (même si l'addition parait astronomique par rapport aux restaurants indiens et que l’entrecôte du Café du Arts est mille fois meilleure...).
Demain, sur les conseils d'Ilyas, nous allons roder du cote d'Auroville avant de faire un tour a la plage....




Madurai-Tanjore

16/10/2011
Après une nuit bruyante dans notre hôtel aseptisé et un petit déjeuner assez éprouvant en compagnie de gros indiens voraces et rôteurs et des odeurs de bouffes indiennes qui nous retournent l'estomac, nous prenons la route pour Tanjore, pas mécontents du tout de fuir l'enfer de Madurai. Nous traversons des carrières de granit, des rizières avec de nombreux oiseaux, tout est très vert et la route est bordées d’énormes Tamarins. La population, très agricole y vit dans un grand dénuement, dans des maisons très sommaires et de simples huttes de branchage (certaines avec paraboles...). Malgré l’extrême pauvrets de la population, il se dégage une atmosphère un peu sucré de l'ensemble car tout est très vivant et coloré (toujours ces maisons aux détails si charmants). Arrivés sur Tanjore en début d’après midi, nous posons nos sacs dans un hôtel confortable mais sans intérêt et partons a la découverte des trésors de la ville. Tanjore se révèle être une ville plutôt moderne et accueillante, bonne nouvelle! Agréable ballade dans les dédales du marata palace (palais de maharaja datant du 16eme siècle) et visite d'une galerie de magnifiques sculptures, ensuite route vers le Temple (Chola) qui se révèle très différent de celui de Madurai mais très impressionnant aussi. La ferveur religieuse y est beaucoup moins intense les touristes semblant plus être la pour se balader. Nous nous laissons surprendre par la pluie, des trombes d'eau s'abattent sur nous, nous patientons sagement sous les arcades (belle ambiance) puis pataugeons joyeusement pieds nus dans les flaques (nous n'avons pas perdu nos âmes d'enfant).
Retour a l'hôtel nous dînons sur place en compagnie de gros indiens voraces et rôteurs (encore...).